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ÉCOLOGIE  CHRÉTIENNE
l´écologie à la source du christianisme

saint François d'Assise : patron céleste des écologistes (Jean-Paul II en 1979)
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recherche sur écologie chrétienne


mise à jour le
11 avril 2007

historique

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Extraits
source : www.jesusmarie.com


L'environnement

21 Tandis que l'horizon et l'homme se modifie ainsi à partir des images qu'on choisit pour lui, une autre transformation se fait sentir, conséquence aussi dramatique qu'inattendue de l'activité humaine. Brusquement l'homme en prend conscience: par une exploitation inconsidérée de la nature il risque de la détruire et d'être à son tour la victime de cette dégradation. Non seulement l'environnement matériel devient une menace permanente: pollutions et déchets, nouvelles maladies, pouvoir destructeur absolu; mais c'est le cadre humain que l'homme ne maîtrise plus, créant ainsi pour demain un environnement qui pourra lui être intolérable. Problème social d'envergure qui regarde la famille humaine tout entière.

C'est vers ces perceptions neuves que le chrétien doit se tourner pour prendre en responsabilité, avec les autres hommes, un destin désormais commun.


La société politique

25 L'action politique – est-il besoin de marquer qu'il s'agit d'abord d'une action et non pas d'une idéologie? – doit être sous-tendue par un projet de société, cohérent dans ses moyens concrets et dans son inspiration qui s'alimente à une conception plénière de la vocation de l'homme et de ses différentes expressions sociales. Il n'appartient ni à l'État, ni même à des partis politiques qui seraient clos sur eux-même, de chercher à imposer une idéologie, par des moyens qui aboutiraient à la dictature des esprits, la pire de toutes. C'est aux groupements culturels et religieux – dans la liberté d'adhésion qu'ils supposent – qu'il appartient, de manière désintéressée et par leurs voies propres, de développer dans le corps social ces convictions ultimes sur la nature, l'origine et la fin de l'homme et de la société.

En ce domaine, il convient de rappeler le principe proclamé au Concile Vatican II: « La vérité ne s'impose que par la force de la vérité elle-même qui pénètre l'esprit avec autant de douceur que de puissance. » (Décl. Dignitatis Humanae, 1: A. A. S. 58 (1966), p. 930).



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